Périple hivernal dans le massif du Queyras, à peaux de phoque
Florian Racache ambassadeur Akammak nous a fait parvenir ses photos du Beaufortin pour nous faire rêver d’escapade en montagne.
Situé dans les Hautes-Alpes, c’est un paradis de la rando, entre sa vallée luxuriante et ses sommets, Florian est aussi un grand fan du Queyras, c’est le parc le moins peuplé de France avec le Pic de la Font Sancte qui culmine à 3 385 mètres d’altitude. La nature sauvage y règne en maître. A découvrir sans tarder !
Florian nous raconte :
« Une petite semaine dans le Beaufortain au mois de février est souvent associée à de la poudre de rêve. Et ce fut le cas cette année encore ! pour nous, petits veinards, la neige recouvrait en grande quantité tous les alpages et les forêts de sapins du massif. Elle était tellement présente, abondante, qu’elle nous a souvent empêché de finir la journée par des pentes raides et un sommet. Mais quelle ambiance incroyable, avec des sapins ivres qui avaient du mal à tenir debout tellement ils en avaient sur les branches. Quand nous pénétrions dans une portion boisée, un univers fascinant, un univers de contes s’ouvrait devant nous et comme des enfants nous dessinions nous traces en jouant à broder autour les arbres… que du bonheur! À la descente, l’hallucinante douceur de la poudre, chaque virage était ponctué d’une gerbe de neige nos recouvrant parfois jusqu’à la taille, et nous pouvions en ressentir la fraicheur mordante. On arrivait en bas en transe, prêt à remonter pour revivre ces instants de petit bonheur si précieux. Quel sentiment de bien-être nous envahissait dans ces forêts, et un après-midi, au retour d’une rando, on a décidé d’aller bivouaquer dans la forêt pour s’imprégner plus intensément de cette sensation de paix, de calme, d’équilbre . Au coucher de soleil, nous sommes montés, nous avons creusé un petit abri pour recevoir la tente en lisière. Nous avons façonné un banc pour souper confortablement face aux étoiles. Le lendemain nous sommes montés au sommet de la Roche Parstire pour redescendre sur le barrage de Roselend qui prenait des allures de fjord norvégien.
Mais cette féérie n’a pas duré toute la semaine, malheureusement. La température est remontée, il s’est mis à pleuvoir en altitude, comme si la montagne voulait effacer nos dessins. Face à ces conditions, nous avons décidé de grimper l’arête du Grand Mont. Une longue approche qui nous amène à un col. Les skis sur le toit (le dos) nous commençons l’escalade de cette belle ligne arrogante. Tout d’abord, par des pentes raides, mais sans difficultés, et un passage très aérien recouvert de neige, qui nous obligera à sortir la corde. Le soleil aux abonnés absent et c’est dans une ambiance lunaire, agrémentée d’un vent latéral en rafale que nous avons gaillardement attaqué cette arrête. On a finalisé notre semaine en funambules, marchant sur le fil de cette crête qui nous a conduit en haut de ce sommet magnifique. Bref on s est régalé »
Florian
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